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Title :	Ma chinoise
Composers and/or lyricists :	Soulaire, Victor ; Plébus, Lucien ; Rodor, Jean
Performers :	Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Content type :	Café-concert
Audio file :
Images :
Recording medium :	Disque
Format :	29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Recording location :	Paris, France
Manufacturer, label :	Pathé
Double-side number :	2606
Catalogue number :	1403
Matrix number :	54089-GR+
Additional informations written on medium :	6-6
Recording date :	1909-1910
Instruments :	chant homme, orchestre acc.
Condition :	Exc++
Speed (rpm) :	86
Tools used for data transfer :	Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss
Transfer date :	2022-03-21
Comments :	Texte du contenu ci-dessous. Colonial
Text or lyrics :	Ma chinoise Création : Georgel (1910 à l'Eldorado) -reprises : Elvell, Zidner, Fernandez, Dullac, Ambarès, Darcet, Demanches, Lucilly, Rodor, Perrier, Charlus, Marcelly Paroles : Plébus, Y. Rodor - Musique : Victor Soulaire - Éditeur : Delormel, Paris (1910) De Pontoise je partis un beau soir À mes parents je dis au revoir Car je m'en vais en Chine Patrie des mandarines Mais au bout d' six mois je devins fou D'une jolie fille de Tsimangfou Et je dis à la gamine : Viens en France, mon bijou Demain, partons si tu veux Puis je lui chantai joyeux : {Refrain :} Ma chichi, ma Chinoise Viens jusqu'à Pontoise Tu verras, mon pays Est tout proche de Paris Ma mimi, ma mignonne J' veux t' rendre polissonne Car les Français, oui, mon bébé Ont des petits talents cachés Tous les deux l'on s'embarqua presto Ma Chinoise avait le cœur bien gros En consolant la belle Je l'avais plus gros qu'elle Sur le pont, lorsque je l'embrassais Doucement elle me repoussait Alors, la voyant rebelle Tendrement je lui disais : Moi qui viens de l'Occident Près de toi j' suis au Levant {Refrain :} Ma chichi, ma Chinoise Tu s'ras ma bourgeoise D'vant les Indes nous voilà Pondichéry, Calcutta Laisse ma main qui s'exerce Nous sommes près d' la Perse N'attendons pas, viens mon chien-chien Dans la mer Rouge ça m' dirait rien En France on se maria bientôt Et l' soir de la noce dans le dodo Ma femme, la mâtine Me dit d'une voix câline : Depuis que je t'embrasse, mon loulou Ça m' fait drôle mais drôle comme tout Car tous les hommes en Chine Ont une natte dans le cou À ces mots je restai coi Et je répondis narquois : {Refrain :} Ma chichi, ma Chinoise Faut pas m' chercher noise Si les gens de ton pays Ont une natte, ma foi, tant pis Ma mimi, ma mignonne Si cela t'étonne Je n'ai pas d' natte comme un Chinois Mais j'ai autre chose et c'est pour toi